Le Journal #2

Les évènements que nous traversons actuellement marqueront à jamais notre monde. Nous nous souviendrons toujours de cette période incertaine, avec ce qu’elle charrie d’incertitudes, d’angoisses mais aussi de beauté. Ces douze derniers mois, nous avons traversé un océan d’émotions avec des hauts culminants et des bas vertigineux. Nous avons, parfois avec la dernière goutte d’énergie qu’il nous restait, poussé nos clients, nos équipes, nos artisans et nous-mêmes vers ce qu’il nous semblait impossible à atteindre. Les résultats nous ont émus et touchés en plein coeur.

Nous avons sculpté du plâtre, coulé de la résine, creusé des trous profonds, tricoté du cuir et de la corde, coupé et plié du métal, joué avec du verre. Beaucoup de verre. Nous avons constaté que la magie est toujours là, belle, fébrile, comme une braise qu’il faut entretenir pour que la lueur ne s’éteigne jamais. Peu importe les obstacles du quotidien, la flamme est là, en nous. Surtout lorsque nous avons la chance d’être entourés de clients incroyables qui viennent nous enrichir de leur vision si personnelle. Nous savons aujourd’hui que rien ne sera plus comme avant. Le changement, qui a commencé bien en amont de cette crise, n’est pas encore visible aux yeux de tous. Nous l’avions cependant déjà anticipé. Il nous conforte désormais dans la voie que nous avons tracée depuis longtemps : une quête et une célébration de paix, d’harmonie et de grâce bien sûr, mais plus encore de nature et d’une certaine forme de respiration. Nous voulions partager avec vous quelques-unes de nos dernières aventures. Comme tous nos projets précédents, ces recherches sont alimentées par les rêves d’individus et d’entreprises dotés d’une profonde ambition, avant d’être affinés par notre formidable équipe en interne, qui continue de nous surprendre par sa ténacité et sa joie. Le chemin pour transformer les rêves en réalité a été un peu plus difficile que d’habitude, mais cela en valait la peine. Nous espérons sincèrement que vous aimerez ce que vous verrez, avec ce que la simple photo impose comme restriction et contrainte

Car si notre travail consiste à créer des espaces, transcrire des atmosphères, des émotions, l’image aussi belle soit-elle, ne peut que les effleurer. Mais vous le savez, sinon vous n’auriez pas ce journal entre les mains. Alors profitez-en ! De notre côté, nous nous réjouissons à l’idée de croiser bientôt votre chemin.

Patrick Jouin, Sanjit Manku et Jacques Goubin