Au sol, entre les différents espaces,
serpente un chemin en terrazzo qui mène jusqu’à l’escalier. Aérien, il semble
flotter avec grâce et équilibre. Une simplicité qui ne laisse présager la
prouesse technique qu’il a fallu déployer pour concevoir ce porte-à-faux, dont
le seul point d’attache visible est la mezzanine.
Les marches, soulignées par une
lumière discrète, sont plus larges qu’un escalier standard. Empruntées au pas
d’âne, elles proposent une montée en douceur. Le garde-corps en verre s’efface
totalement, laisse entrer la vue, les courbes de l’espace. A mi-parcours, un
belvédère permet de marquer une pause, d’admirer le tarmac, le ciel, les
nuages, un moment de contemplation avant d’atteindre le sommet.